M. Eric Weissmuller – Magasin Biorhuys

Éric du magasin Biorhuys : une rencontre avec les plantes
Résumé : C’est une rencontre avec les plantes qui façonne le parcours professionnel d’Éric Weissmuller : formé à l’Ecole des Plantes, il reprend il y a 6 ans le magasin Biorhuys.

Le point de départ de la vie professionnelle d’Éric Weissmuller est une rencontre, et pas n’importe laquelle : une rencontre avec les plantes médicinales. Lors d’une sortie botanique en région parisienne il se passionne pour les plantes et leurs propriétés, s’amuse à essayer de les comprendre et de les reconnaître.
Si sa formation de départ porte sur les thérapies manuelles (fasciapulsologie et massages), il a souhaité rapidement approfondir sa connaissance des plantes. Il rencontre tout d’abord Claire Bonnet, botaniste et intervenante à l’Ecole des Plantes à Paris, et il est fasciné par son approche « vivante » de la phytothérapie, presque anthropologique. Il intègre ensuite lui-même l’Ecole des Plantes et se forme durant trois années.
A l’issue de sa formation il travaille pendant deux ans en tant que conseiller dans une herboristerie parisienne puis plus tard dans un magasin bio. A la naissance de son fils, il y a 6 ans, émerge le désir de quitter le rythme de vie parisien et de créer son propre projet.
C’est ainsi qu’Éric et sa femme, psychomotricienne, décident de reprendre la magasin Biorhuys à Sarzeau, en Bretagne, sur la presqu’île de Rhuys. L’enseigne née 5 ans auparavant était à sa création le premier magasin de produits biologiques sur la presqu’île. Ce magasin de 110 m² à l’emplacement idéal, dans une région qu’ils avaient choisie pour son art de vivre et la douceur de son climat, les a immédiatement convaincus.
L’endroit, à proximité de Vannes, est très touristique ce qui implique une forte variabilité saisonnière. De ses propres mots, Éric avoue que les mois de juillet et août sont souvent très chargés, « plus de 70 h d’ouverture par semaine », avec l’obligation d’embaucher un saisonnier pour les aider pendant cette période. Sa femme assure la comptabilité du magasin et l’aide en étant sur place trois matinées par semaine.
Ce qu’Éric apprécie le plus, c’est de pouvoir partager avec ses clients. Partager son savoir et ses connaissances sur les plantes, mais également partager des produits de qualité. Il aime à choisir et sélectionner des produits très qualitatifs même si cela doit impliquer d’avoir des quantités limitées, comme on le ferait dans une épicerie fine.
Éric explique qu’il y a de son point de vue plusieurs qualités dans le bio aujourd’hui, même s’il s’agit toujours de produits plus respectueux de la Terre et de l’être humain. Son indépendance lui permet de pouvoir faire des choix et de travailler directement avec les petits producteurs, au maximum, même si cela implique pour lui davantage de travail.
Éric a connu Herbiolys lorsqu’il vivait à Paris, dans le magasin que tenait une naturopathe dans le 18e arrondissement. Il connaissait également Gérard Ducerf, pour son travail sur les plantes bio-indicatrices, et Catherine Castille, cueilleuse-productrice de plantes médicinales, tous deux associés fondateurs du laboratoire Herbiolys. Éric s’intéresse tout particulièrement au travail qui a été fait dès l’origine du laboratoire sur le protocole de cueillette, la mise en macération directe sur le lieu de récolte et le travail avec de petits producteurs de simples.
Il a testé lui-même les produits Herbiolys, comme l’extrait hydro-alcoolique de Consoude pour son action sur les douleurs articulaires et les tendons, ou encore la gemmothérapie de Châtaignier pour les problèmes circulatoires… Éric a de très bons retours de sa clientèle sur la gamme Herbiolys : ses clients apprécient leur qualité et leur efficacité.
C’est dans son magasin la gemmothérapie d’Aubépine qui est la plus connue, suivie par le complexe Somnolys pour les problèmes de sommeil, et bien sûr les bourgeons de Figuier et de Cassissier, deux incontournables en gemmothérapie.
Personnellement, Éric a une préférence pour la Chicorée, plante qu’il avait choisi pour son mémoire de fin d’études. Pour lui, elle reflète à merveille le rapport qui existe entre l’homme et la plante car elle a été utilisée de tout temps par les hommes. La chicorée faisait déjà partie du quotidien des Romains et des Grecs, d’abord utilisée pour ses feuilles en usage alimentaire, puis progressivement en application thérapeutique. Elle fut importante lors de l’embargo sous Napoléon, car elle remplaça alors le café, tout en étant plus accessible car moins chère que ce dernier. Enfin, on la nomme en allemand « Weg warthe » ce qui signifie « celle qui borde les chemins » : la chicorée montre le chemin à suivre dans la relation qui unit l’homme à la nature et aux plantes, mais aussi dans son rapport à la modernité.

En savoir plus :
Site internet : https://www.biorhuys.com/
Page Facebook : https://www.facebook.com/BioRhuys-333411863531106/